Me Cojocaru rend visite aux élèves du cours de droit

photoJeudi 8 novembre 2012, les élèves du cours de droit de 10e année ont reçu la visite de Me Cojocaru. Avec enthousiasme et dynamisme, il a expliqué les rôles des acteurs dans un procès criminel.

Voici les commentaires des élèves :

J’ai appris que la manière dont les avocats communiquent a beaucoup changé. Il n’est plus acceptable pour deux avocats de se battre comme des « pitbulls ». David Rosenberg ’14

Aujourd’hui, pendant la visite, j’ai appris que lorsqu’un avocat est nommé juge, sa vie change. Elle devient plus privée parce que si un juge est pris en train de faire ou de dire quelque d’incorrect alors les problèmes commencent.– Eric Tellier ’14

Aujourd’hui, j’ai appris la disposition des personnes dans une cour criminelle. C’était loin de ce que j’imaginais avec l’image de Lincoln Lawyer ou de Judge Judy. Ensuite, j’ai appris les tâches des personnes qui sont présentes (greffier, huissier…). J’ignorais leur existence.– Thomas Boucher-Charest ’14

J’ai beaucoup appris à propos de la cour. J’ai maintenant bien compris son fonctionnement. Aussi, j’ai beaucoup aimé savoir comment un avocat devient juge. J’ai beaucoup apprécié la présentation et j’espère qu’un autre avocat viendra nous parler un autre jour.– Luca Saputo ’14

J’ai appris le processus pour devenir juge. Je voulais toujours connaitre les étapes, et Me Cojocaru les a expliquées très clairement! Maintenant j’ai une idée de ce que je dois faire dans ma carrière si je veux devenir juge.– Arielle Supino ’14

Pendant le cours, j’ai beaucoup appris! Je connais maintenant toutes les fonctions des personnes dans un tribunal criminel ainsi que leur position. J’ai aussi appris beaucoup sur la/le juge et comment tu peux le devenir. Tu dois avoir plus de 10 ans de pratique comme avocat, tu dois être recommandé et remplir une demande. J’ai aimé ce cours parce que j’ai eu le sentiment d’avoir beaucoup appris quand j’ai quitté la classe.– Arianna Silla ’14

J’ai appris comment un avocat pouvait poser une candidature pour être un juge et que la vie d’un juge est très « secrète ». J’ai aussi appris sur le rôle du greffier, par exemple comment il/elle donne l’ordre à la cour, et comment il/elle doit assurer que tout le monde a de l’eau, a les photocopies des preuves… Cela parait peu important, mais ce sont toutes des petites choses qui font une grande différence.– Brian Brotto ’14

Character Matters

2012_2013_YGhandour_02I’m the director of Lower Canada College’s Junior School program (K-6) and also the parent of three children, ages 10, 8 and 3. As a professional and a mother, I’m always curious about where teachers are at in their professional thinking.  At a recent Junior School staff meeting, I asked my team of teachers: “If you had only one day left to teach, what would you want to teach your students?” Interestingly, every single one of them answered the question using words like “respect,” “compassion,” “tolerance” and “integrity.” Music to my ears!

Even though our teachers are continually asked to work on developing the various courses prescribed by the Ministry of Education, and filling out report cards that focus predominantly on subject-specific mastery of skills, schools have an important role to play in teaching social skills. In fact, you might even consider it a moral obligation.

Social rules and expectations of behaviour need to become part of every school’s “hidden curriculum” and taught like any other set of skills. Unless we teach these to students—our children—as we teach them math and grammar, we simply can’t expect our young ones to know how to behave in, let alone be prepared for, real-life situations. More specifically, we cannot be disappointed in them for having behaved wrongly if they were not taught otherwise.

A well-defined character education program helps to create a positive school environment. Our students are our future leaders and our hope is that they graduate not only intellectually capable, but socially responsible too.

By putting an emphasis on educating the heart as well as the mind, we ensure that our children will be ready to meet the challenges of the future not only with confidence but also with compassion.

Of course, the support of the family in character education is also key, but I’ll leave the parent-school partnership as a topic for a future blog!

Yasmine Ghandour
Junior School Director at Lower Canada College and mother of three

La classe de droit de 10e année rencontre l’Honorable Anne-Marie Trahan, Me Shea et Me Lemoine

Blog Trahan

Dans le cadre du concours Jeunes du monde organisé par Éducaloi (un organisme de vulgarisation juridique québécois), les étudiants jouent le rôle d’un avocat et doivent donner un conseil juridique à un jeune de 13 ans. La classe de droit a eu le privilège d’écouter l’Honorable Anne-Marie Trahan, ancienne juge à la Cour Supérieure du Québec, Maitre Shea et Me Lemoine spécialistes du droit collaboratif. Le sujet de la conférence était la convention relative aux droits de l’enfant.

Voici quelques extraits de ce que les élèves ont écrit à propos de cette conférence:

«J’ai aimé quand la juge Trahan nous a dit que nous sommes l’avenir, mais aussi le présent. Il y a toujours des gens qui disent seulement que les enfants d’aujourd’hui sont le futur du Canada. C’était agréable d’entendre que nous sommes aussi les enfants d’aujourd’hui et que nous avons une importance dans la société actuelle.» — Jennifer Ben-Menashe ’13

«Les deux présentatrices étaient des femmes très charismatiques et cela m’a donné plus de confiance. J’espère aussi apporter des changements dans le monde du droit comme elles l’ont fait.» — Arielle Supino ’13

«Honnêtement, je ne me suis jamais ennuyé durant la présentation. Les anecdotes, les histoires personnelles ainsi que les informations générales ont vraiment créé une présentation géniale.» — Thomas Boucher ’13

«J’ai appris que le droit n’est pas tout noir ou tout blanc, mais que tout change d’un cas à l’autre.» — Brian Brotto ’13

«Une chose que j’ai apprise pendant la conférence est le caractère légal du respect des enfants envers les parents. Je ne savais pas que dans le code civil du Québec, ce sont les articles 596 et 598 qui le décrivent.» — Luca Saputo ’13

«J’ai beaucoup appris sur le rôle d’une juge. De plus, je ne savais pas que si un enfant voulait voir une juge, elle était forcée de voir cet enfant. J’ai appris plusieurs choses sur les droits et les devoirs des enfants envers leurs parents.» — Nicholas Tabet ’13

«J’ai beaucoup aimé la façon dont madame Trahan a parlé. Honnêtement, c’est une des présentations que j’ai le plus appréciée, car elle connaissait très bien son sujet. Quand quelqu’un a confiance en ce qu’il dit, les personnes y portent attention.» — Eric Tellier ’13

L’illusion de Pierre Corneille

Le 24 novembre 2011, nous avons assisté avec les élèves de 8e ,9e et 10e programme accéléré à la pièce de théâtre: l’illusion de Pierre Corneille, écrivain dramaturge du 17e siècle. Cette comédie, quoique composée à 29 ans, témoigne d’une grande maturité.

L’histoire raconte la vie de Clindor, forcé de quitter son père, dont <<les traitements trop rudes>>, le contraignent à l’exil; il errera pour finir servant du glorieux Matamor. Parallèlement à cette histoire, Isabelle doit, elle aussi affronter son père Géronte, qui veut la marier à Alcastre. Cette histoire en alexandrin, accompagnée d’un orchestre nous fait découvrir la magie du théâtre, ou plutôt l’illusion. Enfin de compte, des rencontres, des quiproquos, des déceptions, des duels et une  issue heureuse seront le résultat d’une fin tragico-comique de cette pièce.

Mais laissons la place aux commentaires de certains élèves:

En écoutant la pièce de théâtre, j’ai beaucoup apprécié le français utilisé. Les acteurs prononçaient chaque syllabe et ils n’ont jamais hésité malgré la difficulté des vers. Au début, j’étais capable de comprendre les actions de la pièce et l’interaction entre les personnages et leurs liens. J’ai adoré la musique jouée, car elle me permettait de rester attentive à l’intrigue. Les costumes colorés étaient magnifiques. En conclusion, j’ai beaucoup aimé la pièce, même si je ne comprenais pas toujours exactement ce qui se passait. — Emily Smith ’13

Pendant cette pièce de théâtre, j’ai bien aimé sa scénographie. Le directeur a bien utilisé la scène pour raconter l’histoire. La musique, pendant la pièce, donnait un air familier et a capté mon attention. Je trouvais que c’était intéressant que la musique reflète les émotions des personnages. L’histoire était un peu déroutante, car je ne savais pas que c’était composé de différentes pièces de théâtre et, c’était difficile à suivre. Les personnages étaient très bizarres avant que je les connaisse, mais ils étaient talentueux, même si je ne comprenais pas tout ce qu’ils disaient. — Stephanie Hwang ’14

J’ai apprécié la pièce de théâtre qu’on a vue aujourd’hui. Je l’ai trouvé très drôle et j’ai beaucoup aimé les rimes. En particulier, j’ai aimé la fin musicale, car c’était amusant et captivant. — Alexa Dlouhy ’13

J’aimais beaucoup les costumes dans la pièce. De plus, j’aimais le décor et la combinaison des couleurs. Dans l’ensemble, c’était très beau visuellement. Aussi, les acteurs étaient très impressionnants et leurs émotions semblaient authentiques. —Allison Mayers ’13

Les acteurs dans la pièce de théâtre étaient très talentueux. Ils ont montré beaucoup d’émotions et ont du mémoriser plein d’alexandrins. Ils ont incarné leurs personnages d’une manière efficace. Cependant, j’ai trouvé que le dialogue était difficile à comprendre, car il a été écrit dans un style poétique. — Jacklyn Greenspoon ’13

Je pensais que l’histoire était difficile à comprendre au début, mais une fois que j’ai compris, c’était une excellente histoire. J’ai aimé les différents concepts employés par Corneille. C’était très créatif la façon dont Corneille a abordé cette histoire d’une pièce de théâtre dans une autre et aucune d’entre elles n’était réelle en fin de compte. Les rimes étaient très intéressantes, c’était amusant d’écouter les acteurs parlés. Alcandre a fait un excellent travail pour faire comprendre à Pridament qui n’aurait pas du être si dur avec son fils. La musique était amusante à écouter, elle m’aidait à comprendre l’émotion que les personnages ressentaient. Le décor m’a aussi aidée à comprendre la pièce. Je pouvais toujours savoir quand Pridament et Alcandre observaient de l’extérieur en regardant à l’intérieur. Le décor a aussi changé quand il y a eu la deuxième partie. — Eloïse MacIntosh ’14

Unfinished Business??

Shannon_Blog_21Nov2011In August, Google took special steps to acknowledge the birth of Pierre de Fermat – an outstanding French mathematician from the mid 1600’s.  Although he made important contributions to calculus, optics and number theory, he is largely remembered for his last theorem that was jotted in the margins of an ancient Greek mathematical text, which apparently he solved, but never shared with anyone when he lived.  In fact, the unsolved elements of the theorem frustrated mathematicians for almost four full centuries before it was finally figured out.  For a long time  “Fermat’s Conjecture” was in the Guinness Book of World Records as the world’s most difficult math problem.

It was finally fully solved in 1994 by British mathematician Andrew Wiles, whose proof took seven years to complete and ran over 100 pages in length. For his efforts he was knighted and recognized widely for his achievement.

Because of this extraordinary story, Fermat actually became more famous for what he had left undone rather than what he did achieve in life, and in so doing, he has been identified as the “patron saint of unfinished business.”

Unfinished business—we all suffer from the plight of unfinished business.   Whether it’s a school project, a personal hobby, a desire to develop a new skill, or simply organize to meet up with an important friend who you haven’t seen for a long time, I think we live in a world where the trail of unfinished business is now longer than it has ever been before.  According to the so-called experts, our attention spans are getting shorter, and because of all the interesting things we can read about or watch on the Internet, completing projects or tasks has seemingly become more challenging these days.

So, work at being organized and disciplined with your major responsibilities in life.  However, whether it’s your school work, a personal project in your basement, an unfinished novel, or a technical idea that may be as good as Google or Facebook, think about Pierre de Fermat—the Patron Saint of Unfinished business.  Great ideas sometimes take a long time to come to fruition.  I hope that your greatest ideas eventually see the light of day… and despite all our modern distractions, many of them likely will.

Persist, mes amis, persist! —Headmaster Chris Shannon