Quand je suis arrivé à Paris, j’étais complètement bouleversé. J’eus le temps de dire au revoir à ma famille et à mes amis, puis brutalement, je fus libéré comme dans une jungle. Malgré un début de séjour compliqué à Paris, à cause  d’une gastro toute la première nuit, j’étais prêt à commencer mon voyage avec un bon état d’esprit.

Habituellement, un correspondant ne connaît pas son nouvel environnement. Il ne possède aucune idée de l’école, de l’accueil qui lui sera réservé, et sans certitude de se faire des amis. Mon cas fut différent de celui-ci et j’en suis très chanceux. En effet, la première partie de l’échange se déroula à Montréal : j’accueillais mon correspondant français, Tangui. Notre relation s’améliora de jour en jour et nul doute que Tangui fait désormais parti de mes meilleurs amis. Il m’a donc été possible de nouer de fantastiques liens d’amitié et de ne pas être apeuré par la rentrée scolaire à Paris.

Par conséquent, mon arrivée à l’École alsacienne fut plus facile et je pus tirer de ma première semaine de meilleurs bénéfices. Tangui joua un rôle majeur dans mon intégration et dans mon adaptation à ce nouveau lieu. Le premier jour, Tangui m’attendait devant l’école avec plusieurs de ses amis. Très gentils, ils me posèrent de nombreuses questions et tout de suite je me sentis à l’aise. La sonnerie retentit alors, synonyme de début des cours. La première semaine fut superbe: les enseignants ont été bienveillants, les étudiants chaleureux et surtout la météo plus clémente (il fait plus chaud qu’à Montréal!). Si ça continue ainsi, je n’aurais jamais envie de partir!

Pour conclure, ma première semaine à Paris fut spectaculaire. La famille qui m’accueille dans sa maison est vraiment fantastique et aimable. Même si j’eus d’abord une expérience difficile, mon voyage se déroule de mieux en mieux et m’a déjà beaucoup appris. Ce séjour m’a complètement changé en tant qu’humain, et ça ne fait qu’une semaine que je suis ici! – Ryan Garber ’17, Exchange Student at École alsacienne