QUI SONT NOS ENFANTS DANS LE CYBERESPACE?

digitalfootprintsCeux qui ont assisté à la séance de formation offerte aux parents sur l’utilisation des technologies le mois dernier se joindront certes à moi pour souligner les mérites de son contenu ou du moins la pertinence du sujet.

Je suis de la génération de ceux qui ont vu apparaître les multiples innovations technologiques, les ont intégrées comme outils de travail et continuent à découvrir leurs innombrables utilisations et avancements. Je me réjouis de constater que mes enfants ont pour leur part le bénéfice d’intégrer ce monde digital à leur apprentissage académique, opportunité dont je n’ai moi-même pu bénéficier étant de la génération X, je vous le rappelle! À ce titre, je m’en remets d’emblée à l’expertise et le travail assidu de tous nos éducateurs exceptionnels à LCC.

Toutefois, en ce qui concerne nos enfants le ”caveat” est important; ces technologies constituent également leur outil d’apprentissage social dont la responsabilité ultime nous revient en tant que parents. Il est donc essentiel de bien pouvoir en identifier les enjeux. À cet égard, les points les plus marquants nous ont été présentés sous cinq appelletions principales:

1-“digital print” (réaliser que ce qui est affiché dans le cyberespace laisse des traces);
2-“searchability” (comprendre que chacun est l’artisan de ce qui devient associé à son nom);
3-“replicability” (considérer que ce que nous écrivons peut être réutilisé de façon non conforme à notre intention);
4-“invisible and endless audience” (être concient de la multitude d’interlocuteurs inconnus); et
5-“confidentiality” (connaître les dangers d’utilisation de nos comptes par d’autres).

Le second défi relève de notre capacité d’en transmettre efficacement la sagesse à nos enfants. S’il peut s’avérer opportun d’imposer certaines interdictions, il demeure que l’efficacité de notre intervention sera davantage assurée par une solide éducation des valeurs sous-jacentes. Néanmoins, dans le contexte du cyberespace, des consignes supplémentaires s’imposent et peuvent sans doute être inspirées des quelques astuces simples mais remarquablement ingénieuses qui nous ont été proposées:

1-La “Mom rule”: dans l’évaluation du caractère approprié d’une communication, supposer que notre mère en prendra connaissance. Ma version personnelle enseignée à mes enfants inclut aussi la présomption que leur “headmaster” en recevra une copie, ce qui dans ma perspective commande un plus haut niveau de retenue, non!
2-La “News rule”: cette règle, qui a également pour but d’agir comme censure demande qu’on réponde affirmativement à la question de savoir si le contenu de la communication pourrait sans problème se retrouver en éditorial du lendemain; et
3-La règle d’or: ne jamais dévoiler à quiconque et protéger la confidentialité de ses mots de passe et autres numéros d’identification personnels.

Je ne prétends pas rendre justice à l’étendue de cet exposé qui nous a été présenté et vous invite donc à en prendre connaissance en cliquant sur le lien qui suit: DigitalFootprintJ6
–Anne-Marie Boucher

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